Les expérimentations médicales d’affirmation de genre devraient se faire sur des adultes exclusivement.
Il est bien certain que pour les questions d'application immédiate à la pratique médicale, les expériences faites sur l'homme sont toujours les plus concluantes. Jamais personne n'a dis le contraire; seulement, comme il n'est pas permis par les lois de la morale ni par celles de l'État de faire sur l'homme les expériences qu'exige impérieusement l'intérêt de la science, nous proclamons bien haut l'expérimentation sur les animaux, et nous ajoutons qu'au point de vue théorique, les expériences sur toutes les espèces d'animaux sont indispensables à la médecine, et qu'au point de vue de la pratique immédiate, elles lui sont très utiles.
Claude Bernard
Commentaire de l'éditeur
Le serment hippocratique d'un médecin pratiquant prévoit de ne jamais causer de blessure physique ou la mort d'un individu, mais à l'inverse confère le privilège exclusif de pouvoir appliquer des traitements médicales visant la guérison et le rétablissement physique d'un individu affecté par une pathologie physique et/ou trouble de santé mentale.
Conséquemment, les expérimentations médicales visant la transformation physique (et psychosociale) de l'identité sexuelle d'un mineur comportent des risques non acceptable pour la santé psychologique et physique de l'enfant en crise d'adolescence. D'autre part, «l'identité de genre» demeure une théorie pseudo-scientifique largement basé sur des préconceptions machistes au sujet de l'homosexualité masculine en particulier.
Il serait évidemmment conseillé et moralement acceptable d'interdire strictement toutes formes de soins ou traitements médicaux «d'affirmation de genre» aux jeunes hommes avant l'âge minimale de 18 ans.
En somme c'est le devoir des médecins de prévenir toutes formes d'abus ou d'aliénation pouvant endommager la santé physique et mentale de l'individu, et des jeunes hommes (boys=gars) également, en favorisant l'écoute active de celui-ci, pour ainsi l'amener à évoluer, grandir et guérir par soi-même sans exiger d'expérimentations médicales à haut-risque pour sa vie, son développement autonome et son bien-être.
Bibliographie
- Akré ER, Anderson A, Stojanovski K, Chung KW, VanKim NA, Chae DH. Depression, Anxiety, and Alcohol Use Among LGBTQ+ People During the COVID-19 Pandemic. Am J Public Health. 2021 Sep;111(9):1610-1619. doi: 10.2105/AJPH.2021.306394. Epub 2021 Aug 19. PMID: 34410817; PMCID: PMC8589058.
- Hajek A, König HH, Blessmann M, Grupp K. Loneliness and Social Isolation among Transgender and Gender Diverse People. Healthcare (Basel). 2023 May 22;11(10):1517. doi: 10.3390/healthcare11101517. PMID: 37239802; PMCID: PMC10217806.
Publié le 21 juin 2024 dans la catégorie Médecine par Jack Bortone.